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Maroc : le futur gouvernement face au défi de la réduction des inégalités

This handout picture released by the Moroccan Royal Palace shows King Mohammed VI (R) receiving the head of the National Rally of Independents (RNI) Aziz AKhannouch at the Royal Palace in the central city of Fes, on September 10, 2021, to task him with forming a new government. - Akhannouch's RNI won 102 of parliament's 395 seats, trouncing the moderate Islamist Justice and Development Party (PJD), which had headed the governing coalition for a decade but took just 13 seats, according to results released by the interior ministry. (Photo by azzouz boukallouch / Moroccan Royal Palace / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / SOURCE / MOROCCAN ROYAL PALACE- NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS

Les tractations politiques sont en cours pour la formation du nouveau gouvernement après les législatives du 8 septembre. Des élections qui ont vu les islamistes du PJD s’effondrer dans les urnes après dix années de gouvernance. C’est le RNI de l’homme d’affaires et ex-ministre de l’Agriculture Aziz Akhannouche qui a remporté le plus de siège à la Chambre des représentants. C’est à lui que Mohammed VI a confié la mission de former le gouvernement. Un gouvernement qui, pour répondre aux attentes des citoyens, devra s’attaquer à la question des inégalités.

Avec notre envoyée spéciale à Rabat, Amélie Tulet

Inégalités territoriales, inégalités hommes/femmes, système scolaire et sanitaire à deux vitesses… Le diagnostic est posé par tous les experts. Mais quel remède y apporter ?

Lors de la campagne, les partis ont tous mis en avant un programme social à commencer par le RNI. Son chef de file, Aziz Akhannouche a déclaré que ce « programme constituerait la base des négociations pour former une coalition gouvernementale ».

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Il est de toutes façon prévu que les partis politiques signent un pacte social issu du rapport sur le nouveau modèle de développement rédigé par une commission spéciale installée en 2019 par le roi Mohammed VI.

Parmi les préconisations : investir moins dans les infrastructures et plus dans la santé et l’éducation, rendre l’administration plus efficace, accélérer la transformation numérique et sortir de l’économie de la rente. Autrement dit, de l’entre-soi des élites économiques pouvant échanger faveurs et opportunités à l’abri de la concurrence.

Certains commentateurs de la vie politique marocaine soulignent que Aziz Akhannouche le nouveau Pemier ministre incarne la concentration du pouvoir économique et du pouvoir politique. Ses partisans mettent en avant son pragmatisme d’entrepreneur et son souci de résultats au profit des Marocains.

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