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SÉCURITÉ

Soudan: l’attirail militaire saisi n’était que du matériel de chasse

Rebels of the Sudan People's Liberation Movement-in-Opposition (SPLM-IO), a South Sudanese anti-government force, hold ammunitions which they say were confiscated from government forces during fighting as they take part in a military exercise on September 22, 2018, at their base in Panyume, South Sudan, near the border with Uganda. - Despite a peace deal being signed by the President of South Sudan, Salva Kiir, and opposition leader Riek Machar on September 12, conflict in Central Equatoria continues as both warring parties fight for control. (Photo by SUMY SADURNI / AFP)

Les autorités soudanaises ont finalement libéré mardi 7 septembre une cargaison d’armes de chasse saisie à bord d’un avion d’Ethiopian Airlines en provenance d’Addis-Abeba. D’abord soupçonné d’être destiné aux partisans de l’ancien président Omar el-Béchir, il s’avère que ce chargement était parfaitement légal, et bel et bien acquis par un commerçant soudanais.

C’est donc la fin d’une courte polémique qui finalement n’en était pas une. Les caisses de fusils, de munitions et de lunettes de vision nocturne saisies samedi 4 septembre à l’aéroport de Khartoum ont été livrées à leur propriétaire légitime : un commerçant soudanais connu, dûment enregistré auprès des autorités et ayant acquis légalement ces équipements destinés à la chasse.

Du matériel de chasse retenu en Éthiopie depuis deux ans 

Ces armes avaient été achetées en Russie en 2019, pendant la révolution soudanaise. En raison de la situation politique, elles avaient été bloquées pendant deux ans en Éthiopie. C’est finalement une démarche judiciaire intentée par l’acheteur qui leur avait permis d’être embarquées à bord d’un vol commercial Addis-Abeba – Khartoum.

Mais la commission chargée de solder les comptes de l’ancien régime soudanais a voulu attirer l’attention des autorités sur cette cargaison sensible. Après vérification, notamment auprès d’Ethiopian Airlines, le ministère soudanais de l’Intérieur a fait savoir mardi dans un communiqué que l’administration des douanes avait restitué le cargo « après s’être assurée qu’il n’y avait aucune indication d’une violation de la loi ».

 

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