L’Union panafricaine pour la démocratie sociale (UPADS), parti leader de l’opposition congolaise, fondé en 1991 par Pascal Lissouba, premier président élu du Congo-Brazzaville, fêtait jeudi 2 septembre son trentième anniversaire à travers quelques manifestations.
Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial
Des drapelets affichés sur le mur de clôture du siège du parti, une exposition photos et des évocations faites par d’anciens ministres sur la vie et l’œuvre du Professeur Pascal Lissouba : l’UPADS a célébré modestement ses 30 ans.
Mais son Premier secrétaire Pascal Tsaty Mabiala, affirme que sa formation compte toujours sur l’échiquier politique national. « Vous voyez, nous sommes comme un parti insubmersible. On est toujours là. Nous sommes le premier parti d’opposition. C’est vrai si on se compare au Parti congolais du travail (PCT, au pouvoir), en terme d’élus, nous sommes loin derrière, mais nous sommes toujours le premier parti d’opposition ».
Unique formation d’opposition à disposer d’un groupe parlementaire à l’Assemblée nationale, l’UPADS affiche les ambitions de reconquérir le pouvoir qu’il a perdu il y a 24 ans par une voie non démocratique. « L’opposition n’est pas notre tasse de thé. Notre ambition est d’aller aux responsabilités pour résoudre les problèmes des Congolais parce que nous en avons les capacités », a affirmé M. Tsaty Mabiala.
Pour Pascal Tsaty Mabiala la reconquête du pouvoir passe assurément par l’unité et le rassemblement au sein du parti. Il a invité alors les cofondateurs de l’UPADS, qui se sont éloignés de ses activités, à regagner le navire.
Le trentième anniversaire de l’UPADS a coïncidé avec le retrait de deuil porté en mémoire de son président fondateur Pascal Lissouba. Il est décédé en août 2020 à 89 ans à Perpignan en France où il a été provisoirement inhumé.