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Une combinaison médicament anti-palud et vaccin ferait baisser la mortalité infantile

Combiner un médicament anti-palud avec le vaccin Mosquirix, pour réduire les cas de paludisme et la mortalité chez les jeunes enfants africains de près de 75%. C’est la conclusion surprenante d’une étude publiée dans la revue scientifique anglaise The New England Journal of Medicine, parue après une expérimentation qui s’est étalée sur trois années.

Cette expérimentation a été menée dans différentes régions du Mali et du Burkina Faso sur 6 000 enfants de moins de d’un an et demi. L’idée était de tester non pas un nouveau traitement mais une combinaison inédite. À savoir, un traitement préventif classique avec des médicaments antipaludéen type amodiaquine et une injection du vaccin préventif Mosquirix du laboratoire Gsk, expérimenté depuis plusieurs années. La combinaison a été administrée juste avant la plus mauvaise saison pour le palud, la saison des pluies.

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Les résultats ont impressionné les chercheurs : si l’on compare les enfants qui n’ont reçu que le traitement préventif avec ceux qui ont été traité avec cette association, ces derniers ont deux fois et demi moins de risque d’attraper le palud, trois fois moins de développer une forme grave et donc d’aller à l’hôpital. La mortalité enfin baisse de près de 75%.

Ces résultats ont été salués par l’OMS et par les chercheurs maliens qui ont participé à l’étude et qui attendent dorénavant des décisions concrètes sur la mise en place de ce traitement pour les jeunes enfants.

La plus grande partie des 400 000 personnes qui meurent du palud chaque année sont des enfants de moins de cinq ans.

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