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La Commission éthiopienne des droits humains dénonce des attaques ethniques en région Oromia

En Éthiopie, la Commission éthiopienne des droits humains dénonce des attaques à caractère ethnique en région Oromia, dans l’ouest du pays. Cette organisation, rattachée au gouvernement d’Abyi Ahmed, évoque plus de 200 victimes, et impute la première attaque à un groupe rebelle Oromo.

Selon le communiqué de la Commission éthiopienne des droits humains, les attaques auraient eu lieu la semaine dernière. L’organisation dit s’appuyer sur des témoignages d’habitants de la zone de Gida-Kirimu. L’armée de libération Oromo, l’OLA aurait d’abord tué 150 personnes, principalement des Amhraras, déclenchant des représailles qui ont ensuite fait 60 victimes.

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De son côté, l’OLA a décliné toute responsabilité dans les attaques qui secouent cette région, et dénonce un récit très éloigné de la réalité, résultat d’une propagande de la part d’un mouvement nationaliste Amhara qui tenterait de s’imposer dans cette zone et qui serait à l’origine des violences.

Accusations de massacres visant les Amharas

Reste qu’une chose est sûre, l’OLA et des forces pro-gouvernementales se sont bien affrontées pendant plusieurs jours aux abords de la ville de Kiramu.

Ces derniers mois, le gouvernement éthiopien a régulièrement accusé l’OLA de massacres visant les Amharas.  Le groupe a récemment conclu un accord avec les rebelles du front de libération du Tigré, qui combat les forces fédérales depuis neuf mois. Addis Abeba avait alors dénoncé une alliance destructrice.

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