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Madagascar: le président Rajoelina s’est prononcé sur la tentative présumée de coup d’État

Le président Malgache, Andry Rajoelina s’est exprimé en longueur dimanche 8 aout à la télévision nationale au sujet de la tentative présumée de coup d’État. L’affaire avait été révélée le 22 juillet dernier. Plusieurs personnes ont depuis été arrêtées dont un Français et un Franco-Malgache. Ils sont présentés comme les cerveaux du putsch déjoué.

Pour l’instant, aucun élément ne pointe une éventuelle implication de la France dans le dossier, mais certains titres de presse malgaches se montrent critiques. Cela intervient dans un contexte où les relations diplomatiques se sont dégradées ces derniers mois entre Paris et Tananarivo. Le président Andry Rajoelina, lui, assure s’en remettre à la justice, puisque, selon ses mots, c’est l’enquête qui définira s’il s’agit d’un acte isolé ou nonJe n’ai pas de problème dans mes relations avec la France. Il faut laisser parler la justice » a-t-il précisé.

Paul Rafanoharana et Philippe François, les deux Français arrêtés mardi 20 juillet, sont actuellement à la prison de Tsiafahy. Ils ont notamment été inculpés d’atteinte à la sûreté de l’État. « La divergence de points de vue ne devrait pas conduire à une agression ». « S’il y a eu ce projet d’assassinat, c’est à cause de mon engagement à protéger notre nation », a également lancé Andry Rajoelina sans plus de précisions, avant de revenir sur certains aspects de l’affaire. Il a rappelé que Philippe François est un ancien colonel de l’armée française ayant servi au Tchad, au Kosovo et en Afghanistan.

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Il a évoqué l’implication d’un homme politique important sans donner sa nationalité ni aucun autre détail parlant également d’une demande de financement de 10 millions d’euros envoyée par Paul Rafanoharana à l’actionnaire majoritaire de l’entreprise Madagascar Oil, Benchmark Group, à des fins de déstabilisation politique. Des éléments qui avaient été pour la plupart déjà dévoilés par la justice malgache qui vient de commencer l’enquête sur le fond de l’affaire.

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