Le parquet de Paris a ouvert mardi une enquête sur l'espionnage de journalistes français dont l'infiltration de téléphones par le logiciel Pegasus pour le compte de l'Etat marocain, qui le conteste, a été révélé dimanche par un consortium de médias, a-t-il annoncé dans un communiqué.
Cette enquête a été ouverte suite à la plainte du média d'investigation Mediapart. Elle liste dix infractions dont « atteinte à la vie privée », « interception de correspondance », « accès frauduleux » à un système informatique et « association de malfaiteurs », précise l'Agence France presse.
L'hebdomadaire satirique Le Canard enchaîné a annoncé qu'il se joindrait à la plainte de Mediapart dont deux journalistes ont été espionnés par les services secrets marocains : le fondateur du média Ewdy Plenel et la journaliste Lénaïg Bredoux. « Les numéros des téléphones portables de Lénaïg Bredoux et d’Edwy Plenel figurent parmi les dix mille que les services secrets du Maroc ont ciblés en utilisant le logiciel espion fourni par la société israélienne NSO », peut-on lire dans un article, «