Le Soudan dénonce le manque de coopération de son voisin éthiopien qui refuse de s’engager à partager les informations techniques concernant la gestion de son barrage sur le Nil Bleu. Au Soudan, ceux qui tirent directement leurs revenus du fleuve, oscillent entre craintes et confiance, mais dénoncent surtout le manque total d'information quant aux conséquences potentielles de la construction du barrage.
De notre envoyé spécial dans le Nil Bleu,
Sur les rives du Nil Bleu, une vingtaine d’ouvriers mélangent de la boue avec du fumier. Ils font de petites briques qu’ils laissent sécher au soleil, empilés comme des dominos. C’est ce qu’on appelle ici, le « toub », le principal matériau de construction dans la région.
Pour son activité, Abdallah Adam, dépend totalement des crues du Nil. « Quand le Nil déborde, i...