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Congo-Brazzaville: libération provisoire de cinq opposants

Six activistes détenus depuis 125 jours, accusés notamment par les autorités d’atteinte à la sécurité intérieure de l’État, ont bénéficié hier mercredi 14 juillet d’une liberté provisoire sans avoir été jugés, suite à une ordonnance de justice. Mais l’un d’entre eux n’est pas rentré chez lui.

Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial

Le Dr Alex Dzabana, 73 ans, le plus vieux défenseur des droits de l’homme détenu et très mal en point a été conduit dans un hôpital pour les soins d’urgence. Tandis que Christ Dongui du Mouvement Ras-le-bol refuse d’abandonner son combat. « Demain s’il y a un mouvement des retraités qui réclament leurs pensions, je serai avec eux », a promis M. Dongui.

Premier responsable du Cercle des droits de l’homme et de développement, Roch Euloge Nzobo, se félicite du plaidoyer mené ayant abouti à cette libération. « On ne peut que se réjouir du fait que les amis soient dehors », a-t-il déclaré.

Une libération saluée par François Barateau, ambassadeur de France au Congo. « C’est une bonne nouvelle parce que la privation de liberté suscite beaucoup d’émotions », a-t-il dit.

Dans une déclaration Georges Nguila, de l’Observatoire congolais des droits de l’homme, a sollicité la libération de tous les prisonniers d’opinion. « Nous profitons de l’occasion pour réclamer la libération de tous les prisonniers d’opinion, notamment les opposants Jean-Marie Michel Mokoko et André Okombi Salissa injustement détenus depuis cinq ans », a-t-il martelé.

Les ONG sollicitent enfin l’abandon pur et simple des poursuites contre les tous ces militants. Pour l’heure aucune information n’est donnée sur la tenue des procès.

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