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La solidarité avec les pays pauvres et l’impôt sur les multinationales au menu du G20 Finances

Le G20 Finances s’ouvre ce vendredi 9 juillet à Venise pour deux jours. En présentiel, les ministres de l’Économie et des Finances des 20 pays les plus riches s’attèleront à plusieurs dossiers, la solidarité avec les pays les plus pauvres confrontés, comme le dit la directrice du FMI, « à un double choc dévastateur après la pandémie ».  Il sera aussi question de l’impôt mondial sur les multinationales. Les négociations sont loin d’être terminées.

Le principe d’un impôt mondial d’au moins 15% semble acté. Le chiffre pourrait encore évoluer. Les États-Unis aimeraient négocier un taux plus élevé.

Mais il faudra surtout convaincre les pays toujours récalcitrants au sein de l’Union européenne, l’Irlande, la Hongrie et l’Estonie qui souhaitent garder leur havre de paix fiscal. Pour adopter cet impôt, il faut faire l’unanimité au sein de l’Union.

« Il va falloir faire preuve de persuasion », explique Bruno Le Maire. Le ministre de l’Économie espère bien entériner ce week-end ces nouvelles règles qui devraient s’appliquer en 2023. Cet impôt pourrait rapporter aux États 150 milliards de dollars de recettes fiscales de plus chaque année.

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On peut se demander comment tout ça peut s’orchestrer…

Antoine Colonna, avocat fiscaliste

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Pas de rebond de croissance dans les pays pauvres

Deuxième chantier de ce G20 Finances, la solidarité avec les pays les plus pauvres qui font toujours face à la pandémie, faute de vaccins, et qui de ce fait ne connaissent pas le rebond de la croissance des pays riches.

En discussion ce week-end : la nouvelle émission des DTS, les Droits de tirage spéciaux du FMI, d’un montant de 650 milliards de dollars.

Les pays du G20 doivent se mettre d’accord sur la redistribution de ces DTS aux pays les plus vulnérables. Un engagement pris par Emmanuel Macron lors du dernier sommet sur le financement des économies africaines.

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