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Justice : sursis pour les responsables du saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris

Le verdict dans l’affaire dite du « saccage de l’ambassade du Cameroun à Paris » en 2019 a été rendu lundi 5 juillet à Paris contre trois personnalités de la BAS (Brigade anti-sardinards) mouvement d’opposition. Des personnalités considérées par les autorités camerounaises comme proches de l’opposant Maurice Kamto. C’est du sursis qui a été prononcé.

Les trois activistes jugés ont été condamnés à 3 ou 4 mois de prison avec sursis. Ainsi qu’à une amende de 127 euros chacun et à 4500 euros de dommages et intérêts précise un communiqué de la Brigade anti-sardinards. Il s’agit d’« une petite victoire pour la résistance Camerounaise de France », précise-t-il encore.

Maitre Ndoki, une des avocates de Maurice Kamto, s’est dite « soulagée » pour ses compatriotes. Satisfaite aussi car le juge français a sanctionné leur responsabilité individuelle sans valider de lien avec les politiques camerounais. Car Maitre Ndoki a fait plusieurs mois de prison au Cameroun avec d’autres personnalités dont Maurice Kamto lui-même.

Elles étaient poursuivies entre autres dans le cadre de cette même affaire. Les concernés ont toujours affirmé n’avoir aucun lien avec les évènements de Paris. Le ministère public camerounais avait finalement abandonné les charges. Sollicitées, les autorités camerounaises n’ont pas réagi.

Le 26 janvier 2019 quelques dizaines de militants s’étaient introduits dans l’ambassade du Cameroun à Paris, le portrait de Paul Biya, chef de l’État Camerounais, est détruit. Une action menée en réaction à ce qu’ils qualifient de « hold-up électoral » du dernier scrutin.

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