Les 74 membres du Forum de dialogue politique libyen (FDPL) ont commencé ce lundi 28 juin à Genève un nouveau round de discussions sous l’égide des Nations unies pour décider de la base juridique des élections générales prévues en fin d’année en Libye. Une réunion décisive qui sera consacrée selon l’ONU, à s’entendre sur les textes encadrant l’élection. Des réunions préparatoires du comité consultatif de ce forum ont eu lieu à Tunis en fin de la semaine dernière, mais les divergences persistent.
Les discussions de Genève ont débuté ce lundi par une nouvelle rencontre de 17 membres du conseil consultatif du Forum de dialogue politique afin de préciser les propositions qui seront transmises au vote de tous les membres. Les divergences se concentrent toujours autour du mécanisme de l’élection du président et s’il faut l’élire par les citoyens, au suffrage universel direct, ou s’il doit être nommé par le Parlement qui sera issu des élections.
D’autres désaccords existent sur les conditions d’éligibilité ; certains veulent exclure les Libyens ayant la double nationalité ou les militaires alors que d’autres le refusent.
Des difficultés demeurent également sur les prérogatives du prochain président et sur la nécessité ou pas d’organiser un référendum sur les textes encadrant les élections avant le scrutin du 24 décembre.
Aguila Saleh, le chef du Parlement libyen, qui doit entériner l’accord sur ces textes, met en garde : en cas de désaccords à Genève, le Parlement votera sur une loi de 2014 qui permet aux électeurs de choisir directement leur président.
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