L’Avenir, un autre quotidien, titre : « Tshisekedi serre la vis ». Il s’agit du renforcement des mesures pour faire face à cette troisième vague qui, explique le journal, semble être plus dangereuse que les deux précédentes. Le variant indien sensiblement contagieux est en opération en RDC, prévient le quotidien L’Avenir. Et, pour ce journal, cela nécessite des mesures efficaces pour contrôler sa progression.
Les discothèques et boîtes de nuit fermées pendant 15 jours, écrit de son côté La République. Parmi les autres nouvelles mesures de prévention préconisées contre la troisième vague, le journal cite également les écoles et les universités qui sont ouvertes, la réduction du nombre des fidèles dans les églises qui restent également ouvertes, l’interdiction de tout rassemblement de plus de 20 personnes, la prise de la température aux entrées des marchés publics et le couvre-feu qui reste maintenu de 22 heures à 4 heures du matin.
Le quotidien Le Phare s’est, lui, intéressé au voyage du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, au Nord-Kivu et en Ituri. Sous le titre : « Insécurité à l’Est, le chef de l’État demande pardon aux enfants de Beni », ce journal rend compte du contenu de l’échanges du chef de l’État avec la population de Beni représentée par la société civile et les organisations de la jeunesse. Dans cet échange, rapporte le journal Le Phare, le président de la République a avoué avoir eu du mal à retenir ses larmes après avoir suivi le récit d’un élève qui avait, avec bien d’autres, passé huit jours et huit nuits devant la mairie de Beni avant d’être arrêté, torturé et emprisonné.
Dans Forum des As, enfin, cette autre déclaration de Félix-Antoine Tshisekedi : « Je n’aurai pas réussi mon mandat, tant que le problème de la sécurité n’aura pas été réglé. » Pour le président de la République, souligne ce journal, l’état de siège n’a pas été décidé pour embêter les populations du Nord-Kivu et de l’Ituri. Et le chef de l’État cité encore par Forum des As de conclure : « Je ne suis pas venu au pouvoir pour continuer à assister impuissant à la déglingue de notre population. »