Au Mali, le premier jour de grève a été largement suivi, ce lundi 17 mai, alors que des consultations sont en cours pour la formation d’un nouveau gouvernement. Le mot d’ordre de grève a été lancé par la principale centrale syndicale du pays, l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM). Parmi les revendications figure l’harmonisation des salaires et des primes des travailleurs.
Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
Ce lundi, l’Administration malienne a fonctionné quasiment comme un jour férié. Les bureaux du service public étaient déserts, notamment à la cité administrative de la capitale qui regroupe la plupart des ministères.
Dans des quartiers situés à l’est de Bamako, de très nombreux fonctionnaires ont préféré s’occuper de l’entretien de leurs véhicules que d’aller au travail.
Pour cette première journée de grève qui doit durer quatre jours, les banques sont restées fermées. Pas de transactions financières officielles effectuées.
À l’intérieur du pays, la grève a été également largement suivie, mais comme dans la capitale, le service minimum a été respecté.
Hamidou Boly, représentant de la Cédéao à Bamako, ainsi qu’un représentant de la Minusma ont rencontré les responsables de l’UNTM pour jouer les Messieurs bons offices. Les syndicalistes ont pris bonne note, mais demandent au gouvernement de faire un gros effort, notamment sur l’harmonisation des salaires et des primes des fonctionnaires.
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