À Bamako, les différentes personnes rencontrées au sujet de l’enlèvement du journaliste Olivier Dubois oscillent entre espoir et inquiétude. Un mois après sa disparition, la vidéo dans laquelle il apparaît et où il annonce être retenu par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans est perçue comme une preuve de vie par ses confrères de la presse malienne. Une presse qui se questionne sur sa capacité à informer dans un pays où l’insécurité règne.
Avec notre correspondant à Bamako, Kaourou Magassa
Dans un bureau de la Maison de la presse où une partie de la corporation des journalistes a ses habitudes, Lanfia Sinaba finalise l’écriture d’un article sur son ordinateur. Abasourdi après l’officialisation du rapt de son confrère Olivier Dubois, son constat sur l’exercice de sa profession est amer : «