Le ministre des Finances de l’Union sacrée, Nicolas Kazadi, a reçu lundi 3 mai le nouveau représentant résident du FMI, Gabriel Leost. Il lui a fait savoir que la RDC souhaitait au plus vite s’engager dans un programme avec le Fonds monétaire international et bénéficier d’une aide qui devrait dépasser le milliard et demi de dollars sur trois ans. Objectif : présenter son dossier au conseil d’administration du FMI dès la première semaine de juillet et arracher son accord pour la signature d’un programme formel dès cette année.
Tout va devoir aller très vite et les discussions devraient commencer dès la fin de la semaine. La RDC a encore des pré-conditions à remplir avant de pouvoir ouvrir ces négociations sur le programme formel avec le Fonds monétaire internationale. Si les contrats miniers demandés ont été publiés, il reste entre autres la mise en place du conseil d’administration de la Banque centrale, telle que prévue dans la loi de 2018, mais le gouvernement va aussi devoir faire preuve de transparence sur la gestion des fonds de la riposte Covid, avec la publication de contrats et du nom de certains de leurs bénéficiaires.
La RDC avait pris plusieurs engagements en recevant du FMI, il y a tout juste un an, quelque 360 millions de dollars pour lutter contre la pandémie. Avant la fin mai ou tout début juin, il faudra également que le gouvernement congolais et le Fonds se mettent d’accord sur le contenu des réformes à engager dans le cadre du programme de trois ans.
C’est en échange du respect de toutes ces actions que chaque année, la RDC pourrait recevoir plus de 500 millions de dollars, mais aussi obtenir d’autres financements de ses partenaires. Mais avant cela, le FMI devrait fournir une aide de plus d’un milliard et demi de dollars à la RDC, sans conditions, au titre de l’allocation générale de droits de tirages spéciaux.