Il ne se passe plus un seul jour sans que Brazzaville ne soit plongée dans le noir. Les consommateurs s’en plaignent et demandent à la société d’énergie d’améliorer la desserte. Cette société reconnaît que les problèmes sont d’ordre technique et promet d’y remédier.
Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial
À Brazzaville, aucun quartier n’est épargné par les délestages qui durent de longues heures, voire des jours. Les habitants en ont ras-le-bol.
« Parfois le courant part pour trois heures ; tantôt, il ne vient pas et on passe la nuit sans électricité. Malgré cela, à la fin du mois les quittances augmentent. C’est malheureux », déplore l’un d’eux.
« Ces derniers temps, c’est la catastrophe. Généralement, il y a coupure entre 18h et minuit. Ça ne fait pas bien parce qu’il y a des gens qui ont des activités qui dépendent de l’électricité. Ça fait un manque à gagner », dénonce un autre usager.
Selon une source au ministère de l’Énergie, l’entrée en production de la troisième turbine de la centrale électrique du Congo, qui a porté sa capacité à 470 mégawatts, provoque des variations de tension à l’origine des coupures intempestives. Une explication soutenue par Cyriaque Abdon Moussongo Moundzanga, directeur commercial de la Société énergie électrique du Congo qui assure qu’un travail se fait pour corriger le problème.
« Les problèmes techniques sont connus. Au niveau de la société nous nous attelons à trouver des solutions pour remédier à toutes ces questions. Nous travaillons pour améliorer la qualité de la desserte », a-t-il déclaré.
Brazzaville et Pointe-Noire, la capitale économique, sont plus touchées par les délestages que les autres villes du pays.