Après un temps d’arrêt, la campagne vaccinale s’apprête à reprendre ces prochains jours. L’injection du vaccin développé par Johnson & Johnson a été interrompue après des cas d’apparition de caillot sanguins chez six patients aux Etats-Unis. Aucun cas n’ayant été constaté chez les personnes vaccinées en Afrique du Sud, la campagne va pouvoir continuer, pour compléter la première phase qui concerne les soignants, et le pays devrait bientôt recevoir de nouvelles doses.
Avec notre correspondante à Johannesburg, Claire Bargelès
Jusqu’à présent, environ 300 000 travailleurs de santé ont reçu une injection en Afrique du Sud. On est donc très loin des promesses de vaccination de 40 millions de personnes d’ici la fin de l’année, pour atteindre l’immunité collective.
Le pays entend donc accélérer les choses, en reprenant sous peu la vaccination avec les doses développées par Johnson & Johnson, les seules jusqu’à présent administrées par les autorités alors que le vaccin AstraZeneca est jugé peu efficace contre le variant local.
Et pour faciliter la logistique, le gouvernement sud-africain a décidé de faire appel à des compagnies privées pour l’importation et la distribution des futures doses. Le pays en commandé 31 millions à Johnson & Johnson, dont 1 million doit sortir à partir d’aujourd’hui de l’usine locale d’Aspen. Par ailleurs, 30 millions de doses ont été achetées auprès de l’entreprise Pfizer, avec un début de livraison à la fin du mois.
La deuxième phase de la campagne vaccinale, devrait débuter à partir de mi-mai et concernera en priorité les plus de 60 ans, qui peuvent déjà s’inscrire en ligne, ainsi que les personnes à risque.