Les combats ont fait rage samedi entre les forces nationales tchadiennes et les rebelles du Front pour l'alternance et la concorde au Tchad (Fact). Dans ce contexte, plusieurs partis d'oppositions et des organisations de la société civile ont signé ce week-end un appel au cessez-le-feu. Ils demandent également à Idriss Déby l'ouverture d'un dialogue national inclusif pour apaiser les tensions, laissant au président tchadien une semaine pour se décider.
Le souvenir des années de guerre civile hante encore les signataires de cette déclaration. « Nous avons l'expérience de la guerre, rappelle Mahamat Nour Ibedou, le secrétaire général de la Commission tchadienne des droits de l'homme. Ce n'est pas une partie de gala comme on dit. La vie des populations est en jeu. »
En dépit de leurs divergences, société civile et certains partis politiques d'opposition appellent donc à un cessez-le-feu. Selon Ahmad Alhabo, président du Parti pour les libertés et le développement, ce c...