Une femme esclave aurait été offerte dans une dot de mariage à Ouadane, une vieille cité historique de l’Adrar mauritanien. Pure invention affirme la Commission nationale des droits de l’homme, proche du pouvoir, qui a dépêché une mission d’enquête sur place. Mais le président de SOS Esclaves, lui-même descendant d’esclaves, Boubacar Ould Messaoud, plusieurs fois arrêté, jugé et condamné pour son combat, persiste et signe. Il s’est longuement expliqué mardi dans une conférence de presse transformée en meeting.
Avec notre correspondant à Nouakchott, Salem Mejbour Salem
Moima, c’est le prénom de l’esclave présumée. Selon Aziza Brahim, la coordinatrice de SOS Esclaves dans l’Adrar, qui a repris le récit d’une membre de l’ONG à Ouadane, Moima, 56 ans...