C’est définitif, l’exploitation de la mine d’uranium de la Cominak; au nord du Niger; s’arrête aujourd’hui car ses réserves sont épuisées. Une fermeture qui intervient dans un contexte mondial marqué par des prix toujours très bas, qui mettent à mal la rentabilité des mines. Mais la Chine devrait réveiller le marché dans les années qui viennent.
Après 40 ans de service, et 80 000 tonnes d’uranium produit, la Cominak tire sa révérence. Les ressources sont épuisées et l’exploitation n’est plus possible, tant d’un point de vue technique qu’économique. La relève au Niger – 2e producteur d’uranium du continent après la Namibie –, aurait dû être prise par une autre mine, celle d’Imouraren à 160 km au nord d’Agadez. Un site prometteur avec des réserves évaluées à 174 000 tonnes selon le géant français Orano, titulaire d’un permis d’exploitation.
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