Au Burundi, le président Evariste Ndayishimiye, à la tête de l’État burundais depuis le 20 juin 2020 a fait de la lutte contre la corruption une de ses priorités dans un pays classé parmi les dix les plus corrompus du monde, selon Amnesty International. Neuf mois plus tard, les gens étaient encore dans l’expectative devant des signaux jugés contradictoires jusqu’ici. Ce week-end, le général était l’invité d’une célèbre émission d’une radio privée, Isanganiro. Il a enfin clarifié sa politique en matière de lutte contre ce fléau, de quoi susciter la polémique.
Pour ceux qui se posaient des questions, le général Evariste Ndayishimiye a été clair, il ne va pas secouer le cocotier. Sinon dit-il, il faudrait engager des poursuites contre tous ceux qui ont pillé les richesses du Burundi depuis l’époque de la colonisation belge. Il s’est donc fixé un point de départ.
« Votre problème, c’est que vous voulez remuer le passé, au lieu de dire : traçons une ligne pour ...