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Mali: la présence des casques bleus rassure la population à Aguelhoc

Dans le nord du Mali, parmi les contingents de la Minusma les plus exposés aux actes terroristes, il y a celui du Tchad, basé à Aguelhoc, dans la région de Kidal. Une zone dangereuse que les casques bleus de l’ONU sont décidés à sécuriser.

Avec notre envoyé spécial à Aguelhoc, Serge Daniel

Un convoi de véhicules blindés, conduit et sécurisé par les militaires tchadiens de la mission de l’ONU au Mali, quitte l’aéroport d’Aguelhoc pour le centre-ville. L’un des responsables du contingent tchadien, un peu plus tard, explique : « Ça se passe bien. On est des militaires, on exécute les ordres des militaires. Aguel’hoc sans armes, tout ce qui vient et sort on le contrôle… La sécurité est entre nos mains ».

Des troupes redoutées

Les troupes tchadiennes sont plutôt redoutées par l’ennemi qui a perdu, ici, du terrain. Elles contrôlent désormais les deux sorties de la ville, celle qui mène vers Kidal et vers Tessalit. Et s’il y a parmi ce contingent des hommes, il y a aussi des femmes et on les reconnait par un cri particulier : « Le moral ! On a toujours le moral, nous assure l’une d’elles. Oui, on n’a pas peur, parce qu’on est venues pour le maintien de la paix, donc on n’a pas peur ».

Les guides de la ville saluent l’efficacité des casques bleus de nationalité tchadienne : « Depuis qu’ils sont venus, ils ont beaucoup collaboré avec la population et ils ont aussi apporté l’aide qu’il faut, dans tous les domaines et à tous les niveaux ».

Environ 300 casques bleus venus de Ndjamena sont basés dans la ville et ses environs. Et à Aguelhoc et dans une autre localité, celle de Tessalit, la Minusma a offert un local pour la société civile dans chacune de ces communes, en présence de son patron Mahamat Saleh Annadif.

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