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À la Une: la tension baisse d’un cran au Sénégal

L’opposant Ousmane Sonko a été libéré et placé, hier lundi, sous contrôle judiciaire, sous la pression de la rue. Le président Macky Sall est pour sa part sorti de son silence pour appeler à l’apaisement. La tension retombe donc… En tout cas, pointe WalfQuotidien, « au-delà de la personne de Ousmane Sonko dont le dossier a été l’étincelle qui a mis le feu à la paille, c’est une série de messages que le peuple sénégalais, à travers sa jeunesse, a envoyés au pouvoir. D’abord, que les institutions ne doivent pas être au service de personnes mais de tout le peuple. La Constitution ne doit pas être un cahier de brouillon qu’on remplit, rature ou déchire selon ses propres ambitions de conservation du pouvoir. (…) L’autre signal à décoder, poursuit WalfQuotidien, c’est que, au-delà de l’affaire du salon de massage, ceux qui sont sortis dans la rue ont exprimé un sentiment de révolte. Révolte contre la faim et le chômage qui les tenaillent dans les foyers. Depuis un an, du fait du Covid-19, la majorité des Sénégalais qui, pour la plupart, vivent dans l’informel, sont semi-confinés. Les fonds dégagés pour leur venir en aide sont gérés de façon opaque. Sans que cela ne prête à conséquence. Ces Sénégalais qui sont sortis pour aller piller les rayons alimentaires des magasins, saccager des gares de péage ne le font pas pour Ousmane Sonko. Ils le font pour leurs poches et pour leur ventre. »
Pour un État de droit…
Le quotidien 24 Heures est sur la même ligne : « au révélateur des manifestations qui secouent actuellement le Sénégal et des revendications...   

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