En Guinée, l’exportation d'ananas est encore modeste en raison de l’état des routes et de l’absence de moyen de conservation. Les marchés desservis sont essentiellement les voisins, sénégalais, gambiens et bissau-guinéens. Or, depuis la fermeture des frontières guinéennes, en novembre dernier, les producteurs sont pénalisés.
De notre envoyé spécial à Kindia,
Au siège de la Fédération des planteurs, l’unique espace de stockage est consacré aux intrants. Des sacs d’engrais dont la livraison a permis d’augmenter la production s’empilent jusqu’au plafond. Les fruits frais sont immédiatement exportés ; soit par avion soit par la route, en fonction de leur niveau de maturité. « Compte tenu de l’état de nos routes, il y a trop de chocs et le fruit risque d’arriver dégradé », constate Moussa Camara, président de la Fédération des planteurs.
Pour exporter par bateau des quantités plus importantes, il faudrait pouvoir conserver l’ananas. Mais malgré tous les projets de coop...