À l’appel de leurs syndicats, les travailleurs des centre hospitaliers et universitaires et hôpitaux de Bamako et de Kati, localité située à 15 kilomètres de la capitale, entament ce lundi, une grève de 10 jours. Les grévistes réclament des primes et l’amélioration de leurs conditions de travail.
Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
À la une de leurs douze points de revendications, les grévistes demandent que soient effectives les mesures de sécurité et de motivation, annoncées par l’État malien, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de coronavirus. Autre préoccupation du personnel des hôpitaux et Centres hospitaliers universitaires, CHU de Bamako et de Kati : la situation des médecins qui enseignent et qui soignent également les malades.
« Ce personnel, il y a des primes qui leur sont allouées et ces primes sont coupées depuis un an, sous prétexte qu’aucun fonctionnaire ne peut bénéficier de deux primes de même nature. Sauf que ce ne sont pas des primes de même nature », nous explique l’un des porte-parole des travailleurs qui entame ce lundi la grève.
Mais il y a également la situation du personnel contractuel ajoute aussi ce responsable : « Concernant le reversement des contractuels dans la fonction publique, aussi, il y a eu blocage. Pour la partie gouvernementale, les contractuels vont être reversés, mais quant à tenir compte de leur situation administrative actualisée, c’est hors de question. »
L’adaptation des plateaux techniques, en tenant compte des nouveaux défis sanitaires, préoccupe également les grévistes, qui ont cependant décidé de respecter le service minimum pendant le mouvement, qui en principe doit durer dix jours.