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AC Milan-Inter Milan: rien n’effraie le «Président» ivoirien Franck Kessié

Frank Kessié est devenu l’un des principaux leaders de l’AC Milan, sur le terrain et dans le vestiaire. Un des joueurs phares des Rossoneri qui, contre tout pronostic, demeurent en course pour le Scudetto. RFI a interviewé l’Ivoirien à la veille du derby face à l’Inter, dimanche 21 février, dans ce qui sera la grande affiche de la 23e journée de Serie A. Le milieu de terrain, surnommé « Il Presidente », lance la charge en vue d’un duel qui s’annonce très enflammé.

Avec Matteo Cioffi, correspondant sportif de RFI en Italie

« Si j’étais président de l’AC Milan… » Nous n’en sommes pas encore là, mais Franck Kessié a quand même pris une nouvelle dimension au sein du club lombard. Un atout de valeur pour le Milan dans la course au titre, dont un chapitre important ce jour ce dimanche 21 février à San Siro.

Dix ans après, les deux clubs milanais, l’AC Milan et l’Inter Milan, se retrouvent à nouveau aux deux premières marches du classement du championnat d’Italie. Ce samedi, à la veille du « derby della Madonnina », les Nerazzurri d’Antonio Conte sont en tête avec 50 points, tandis que les Rossoneri de Stefano Pioli pointent juste derrière avec 49 unités. Un contexte très particulier avec des Milanais déterminés à ne pas laisser filer leurs éternels rivaux.

Avant ce derby explosif, Franck Kessié, l’international ivoirien de l’AC Milan, se confie au micro de RFI.

Franck, y a-t-il quelque chose qui vous fait peur dans cette Inter ?

Rien. Je n’aime pas ce mot « peur », car ça évoque la guerre. Bien sûr, l’Inter est une très bonne équipe. Elle a des joueurs de haut niveau, mais nous ne nous considérons pas inférieurs. On va l’affronter comme on l’a fait lors du match de l’aller, avec tactique et qualité, en essayant de faire attention surtout au niveau défensif. Cette stratégie nous a permis de remporter ce match-là (2-1 le 17 octobre, doublé de Zlatan Ibrahimovic contre un but de Romelu Lukaku, ndlr).

Quels sont les joueurs nerazzurri que, personnellement, vous appréciez le plus ?

Difficile de le dire, il y en a plusieurs, même si leur point fort est représenté par le collectif. Si je dois choisir quelqu’un, alors je dirais Roberto Gagliardini et Stefano Sensi, avec lesquels j’ai joué respectivement à l’Atalanta Bergame et à Cesena.

Ce derby sera-t-il décisif pour la course au titre ?

C’est sûrement un défi spécial, mais on a appris que tous les matchs sont désormais décisifs. Chaque adversaire dans ce championnat doit être affronté avec le même niveau de concentration. À partir de maintenant, on ne peut pas se permettre de perdre des points, que ce soit face à l’Inter ou une autre équipe.

Pourquoi vous surnomme-t-on le « Président » ?

Tout simplement parce qu’un jour, au centre sportif de Milanello, sans m’en rendre compte, j’ai garé ma voiture à la place réservée au PDG du club ! Et voilà que mes coéquipiers, qui ont vu la scène, ont commencé à m’appeler de cette façon. Ça met de la bonne humeur entre nous.

L’arrivée de Zlatan Ibrahimovic a vraiment changé l’âme de votre équipe. Qu’est-ce que le Suédois a apporté au groupe depuis son retour au club ?

Certainement son expérience. C’est quelqu’un qui a joué dans des grands clubs et qui a gagné plein de trophées. Il a cette capacité de prendre l’équipe sur ses épaules, surtout dans les moments difficiles, et de montrer à chacun d’entre nous quel est le droit chemin.

Si face à l’Inter, l’arbitre siffle un penalty en votre faveur, qui se chargera de le frapper ?

Zlatan reste le premier choix, car pour un attaquant, un but donne confiance. Puis, s’il décide que c’est à mon tour de le faire, alors je suis absolument prêt.

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