Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Législatives en Centrafrique: l’ANE assure travailler sur les faiblesses du premier tour

En Centrafrique, l’Autorité nationale des élections a pris la parole ce jeudi après la convocation du corps électoral pour le deuxième tour des législatives et la reprise du premier tour là où il avait été annulé. Un nouveau scrutin à organiser dans un contexte politique et sécuritaire compliqué.

Avec notre correspondante à Bangui, Charlotte Cosset

L’ANE fait son autocritique et reconnaît avoir rencontré certaines difficultés lors du premier tour groupé du 27 décembre dernier. Des ateliers d’évaluation ont été réalisés pointant du doigt des problèmes logistiques, ou encore des faiblesses chez certains personnels.

« De larges critiques ont été soulevées par rapport aux prestations des membres des bureaux de vote, reconnaît Théophile Momokoama, le rapporteur général de l’ANE. Nous nous sommes penchés sur ces critiques. Certaines valaient la peine d’être prises en compte. De nombreuses mesures ont été prises et la formation est l’une de ces actions qui vont permettre de corriger les erreurs du passé. » Une quinzaine de membres de démembrements ont été radiés, certains pour violation de serment ou insubordination.

Autre grande question autour de ce rendez-vous du 14 mars, celle de la sécurité. « Nous ne négligeons pas l’environnement sécuritaire qui avait beaucoup affecté le scrutin du 27 décembre et nous pensons que les choses s’améliorent. Il y a des zones où il n’a pas été possible d’organiser les élections en décembre et qui sont aujourd’hui quasiment libérées. »

En ce qui concerne le retrait annoncé des candidats de l’opposition de la coalition COD2020, Théophile Momokoama assure n’avoir reçu aucune démarche officielle en ce sens. Après une passation difficile en décembre, le rapporteur général de l’ANE assure que l’équipe entrante a lancé une « nouvelle dynamique ».

Quitter la version mobile