Les principales bases du front sud du Mouvement des forces démocratiques de Casamance (MFDC) sont tombées suite aux bombardements intenses de l’armée sénégalaise. Sur le terrain, des centaines d’hectares d’anarcadiers et de sésame appartenant à des paysans bissau-guinéens sont partis en fumée. Ces paysans vivent depuis le début des hostilités entre la peur et à l’inquiétude.
Avec notre envoyé spécial à la frontière entre la Guinée-Bissau et le Sénégal, Allen Yéro Embalo
Brenglom, une bourgade frontalière, abrite environ 500 âmes, des paysans vivant de la culture de sésame après les récoltes de noix d’anarcades. Antonio vit dans ce village. Son champ est situé à quelques mètres seulement de la frontière non loin d’un cantonnement rebelle, une cible potentielle alors pour l’artillerie sénégalaise qui tente depuis plusieurs jours deContinuer la lecture de cet article sur RFI AFRIQUE