Malgré les restrictions, des jeunes arrivent à se faire entendre, en musique notamment. Lous fait partie des révélations de 2020. La chanteuse belgo-congolaise concourt d’ailleurs dans cette catégorie, « Révélation », aux Victoires de la musique décernées ce vendredi à Paris.
« Une vie sous attestation », voilà comment Lous décrit ces derniers mois où, malgré tout, elle a réussi à mettre la dernière main à son premier album, « Gore », avec son groupe The Yakuza. Des mois de restrictions, de concerts annulés, mais aussi des rencontres, virtuelles ou pas, qu’elle raconte au micro de Sébastien Jédor du service Culture de RFI.
La résilience, Lous sait ce que c’est, elle qui a vu sa mère emprisonnée en RDC, elle qui a vécu dans la rue en Belgique et subi un viol qu’elle raconte
Lous, l’hyper active, ne s’apitoie pas sur son sort. A peine rentrée du Rwanda, où elle a vécu, elle travaille à un deuxième album, sans renoncer au projet d’écrire un roman.
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