L’Organisation mondiale du commerce devrait avoir pour la première fois une femme à sa tête. En effet, plus rien ne s’oppose à voir la Nigériane Ngozi Okonjo-Iweala nommée à la direction générale de l’organisation. Sa concurrente, la ministre sud-coréenne du Commerce Yoo Myung-hee s’est retiré en fin de semaine et Washington a donné son feu vert vendredi.
La voie est libre pour Ngozi Okonjo-Iweala. La Nigériane est désormais seule en lice pour la direction générale de l’OMC. Sa concurrente, la ministre sud-coréenne du Commerce, Yoo Myung-hee a retiré sa candidature vendredi. Et dans la foulée, c’est la Maison Blanche qui a donné sa bénédiction.
L’arrivée de Joe Biden a tout changé. L’ex-président des États-Unis Donald Trump, hostile à l’OMC, bloquait la désignation de la Nigériane. Une nomination qui nécessite le consensus des 164 pays membres. L’administration Biden a désormais apporté « son soutien appuyé ».
La route est donc dégagée pour Ngozi Okonjo-Iweala. En plus d’être la première femme à la tête de l’OMC, elle serait la première directrice générale originaire d’Afrique. Elle ne crie pas victoire pour autant et souligne que « l’OMC doit se concentrer sur la pandémie de Covid-19 et la reprise économique mondiale ». En octobre dernier, elle avait indiqué l’une de ses priorités : rebâtir l’organe de règlement des différends -le tribunal de l’OMC- torpillé par l’administration Trump.
Sa nomination officielle pourrait intervenir avant la prochaine réunion du Conseil général de l’OMC prévue le 1er mars prochain.