Le prochain scrutin au Congo-Brazzaville sera-t-il transparent, crédible et apaisé ? Dans un message qu’ils ont diffusé hier mardi 2 février, les évêques du Congo ont fait part de ce qu’ils qualifient eux-mêmes de « sérieuses réserves » sur le scrutin prévu le 21 mars. « Notre peuple, écrivent-ils, est fatigué de ces élections qui fragilisent la cohésion sociale et entachent l’image de notre pays à l’étranger ». Quels sont les problèmes qui sont pointés, quelles sont les recommandations de l’Église ? Monseigneur Victor Abagna Mossa, archevêque d’Owando et porte-parole de la conférence épiscopale congolaise, est notre invité.