Conférence de presse lundi à Bamako des partisans de l’activiste malien Mohamed Youssouf Bathily dit « Ras Bath ». Réunis au sein du CDR, une structure de veille citoyenne, ils entendaient dénoncer le rejet par la justice de la demande de mise en liberté provisoire pour l’activiste Ras Bath et 4 autres Maliens inculpés et incarcérés depuis fin décembre pour « déstabilisation des institutions ».
Avec notre correspondant à Bamako, Serge Daniel
Devant les presse les membres du CDR (Collectif pour le développement de la République), une structure de veille, ont déploré le rejet d’une requête en nullité de procédure, et des demandes de mise en liberté provisoire des cinq personnes accusées et écrouées depuis fin décembre pour « déstabilisation des institutions de la transition. »
Pour le porte-parole du CDR, il n’y a aucune preuve dans le dossier. « Nous sommes convaincus depuis de le début que le dossier est vide. Les avocats l’ont dit : c’est un dossier purement politique » estime Boubacar Yalcoué.
De leur côté, les avocats de la défense ont porté l’affaire devant la chambre d’accusation. Objectif ? Obtenir la libération de leurs clients, tous des civils. Parmi eux, l’activiste Ras Bath, ou encore Vital Robert Diop, le directeur du Pari mutuel urbain (PMU).
L’ancien Premier ministre malien Boubou Cissé, cité dans le dossier, a catégoriquement démenti sa moindre implication. Il n’est pas inculpé. Fin décembre des hommes armés non identifiés se sont rendus à son domicile. Il n’y était pas. Depuis il vit dans la capitale dans un lieu sûr, qu’il a lui-même choisi.