Le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUDH) a publié mercredi 27 janvier son bilan annuel des violations commises en République démocratique du Congo. Il confirme les inquiétudes formulées par la société civile congolaise. Depuis plusieurs semaines, celle-ci alerte sur le caractère encore plus meurtrier des conflits dans l’est du pays, comme sur la restriction de l’espace politique.
Avec notre correspondante à Kinshasa, Sonia Rolley
21% de violations en plus par rapport à 2019. Cela résulte avant tout de la dégradation de la situation sécuritaire dans les provinces de l’est. Malgré les offensives de grande envergure annoncées, les civils continuent de mourir : près de 3000 en 2020, selon l’ONU. Une victime sur six est une femme. Il faut un programme coord...