Ce rapport publié vendredi dernier, et dont RFI s’est fait l’écho, pointe les insuffisances de l’armée tchadienne, pourtant l’une des meilleures du continent, en pointe dans la lutte contre le terrorisme, mais qui reste marquée par l’injustice et le manque de professionnalisme. L’organisation internationale appelle à des réformes profondes pour que cette armée, la plus performante du Sahel soit capable de faire face à ses défis.
Ce rapport qui prétend être le produit de recherches d’une institution sérieuse et crédible essaie de façon insidieuse, sur la base d’éléments subjectifs, de discréditer l’armée nationale tchadienne tout en mettant en exergue le caractère incontournable et le rôle déterminant qu’elle joue dans la lutte contre le terrorisme au Sahel. Il est par ailleurs surprenant que dans un document censé représenté l’armée tchadienne, il n’y figure aucun chiffre, aucune statistique. Donc, comment est-il possible d’analyser les forces et les faiblesses d’une armée sans tenir compte de ses effectifs, de sa population d’officiers, de sous-officiers et des militaires de rang?
Mahamat Abali Salah, ministre délégué à la présidence du Tchad chargé de la Défense nationale