C’est dans le quotidien Le Potentiel. D’entrée de jeu, l’éditorialiste, sur un ton sec dans la rubrique À Haute Voix, écrit: « Si l’histoire des sécessions en Afrique en général, et en RD Congo en particulier, vous était contée, vous découvririez que les plus ardents promoteurs du chaos, écrasés par la puissance de feu des forces loyalistes, finissent par se sauver à l’étranger en attendant une amnistie et un retour au bercail, la queue entre les pattes ». « La société belge Union minière du Haut-Katanga, le financier de la sécession du Katanga du 11 juillet 1960, rappelle le confrère, n’est pas la Gécamines, entreprise de l’État congolais ». « Pis, les Minings chinois opérant au Katanga, peut-on encore lire, ne se transformeront pas en une nouvelle UMHK. Alors ! Que vaut le chantage à la sécession brandi par une élite jouisseuse, incapable de partager avec la base le méga-butin que les 21 ans des Kabila, père et fils, lui ont gracieusement offert ? s’interroge l’éditorialiste du journal Le Potentiel qui conclut: Rien que des discours haineux et séparatistes pour ne pas rendre compte ! »
« l’Affaire Mulunda »
La République, un autre quotidien, s’intéresse à « l’Affaire Mulunda », cet ancien président de la Commission électorale nationale indépendante et pasteur de l’Eglise méthodiste unie qui est aux arrêts depuis lundi. Il a été interpellé pour son sermon prononcé lors du culte organisé le 16 janvier en mémoire de l’anniversaire de l’assassinat en 2001 de Laurent-Désiré Kabila. Selon le journal, ses détracteurs l’accusent d’avoir tenu des propos sécessionnistes. « La prédication de Mulunda n’était pas religieuse, c’était un meeting politique », accuse Gabriel Kyungu wa Kumwanza, leader de l’UNAFEC, cité par ce journal. Arrêté depuis, l’ancien président de la CENI aujourd’hui président d’un parti politique du FCC, a été transféré au parquet général de Lubumbashi avant d’atterrir à la prison centrale de Kasapa où a été organisé un procès en flagrance.
Félix Tshisekedi honore les deux héros nationaux Patrice Emery Lumumba et Laurent-Désiré Kabila
Le tri hebdomadaire Le Maximum, lui, s’est intéressé à la commémoration de l’anniversaire des assassinats de Patrice Emery Lumumba et Laurent-Désiré Kabila, les deux héros nationaux. Le geste significatif posé par le président Tshisekedi à l’endroit des proches de Laurent-Désiré Kabila a particulièrement marqué l’esprit de l’éditorialiste. « Le beau geste de Félix-Antoine Tshisekedi », titre l’éditorialiste du Maximum qui écrit qu’après l’alternance démocratique intervenue le 23 janvier 2019, d’aucuns pensaient que les hommages à ce deuxième héros national allaient perdre de leur superbe avec la fin du règne de son fils Joseph Kabila et la rupture de la coalition FCC-CACH par Félix Tshisekedi le 6 décembre dernier.
« Alors qu’on s’y attendait le moins dans un climat politique des plus délétères, peut-on encore lire, Félix Tshisekedi a sorti le grand jeu en rehaussant de sa présence la cérémonie du vingtième anniversaire de l’assassinat de Mzee… Le successeur de Joseph Kabila s’est aussi joint à la famille biologique du troisième président de la République pour partager la perte de cette icône politique dans un esprit de réconciliation et de cohésion nationales. Une symbolique présidentielle éloquente », apprécie le confrère du journal Le Maximum.
Dans Econews enfin, Covid-19: Jean-Jacques Muyembe envisage la réouverture imminente des écoles et universités. Selon ce quotidien, « les élèves et étudiants de la RDC vont dans les tous prochains jours reprendre le chemin de l’école, pour les uns, et des amphithéâtres pour les autres. Cette information se confirme de plus en plus avec la récente conférence du coordonnateur du secrétariat technique du comité multisectoriel de la riposte contre la Covid-19 », affirme Econews.