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La Centrafrique décrète l’état d’urgence face à la rébellion

La République centrafricaine a décrété jeudi l’état d’urgence pour 15 jours sur l’ensemble du pays.

Selon la loi, l’état d’urgence confère « à l’autorité civile des pouvoirs exceptionnels de police dans certaines circonstances » en « cas de péril imminent ». Le porte-parole de la présidence Albert Yaloke Mokpeme explique qu’il a été instauré pour faciliter les enquêtes en cours suite à l’offensive contre Bangui menée par les rebelles la semaine dernière.

« Suite aux attaques que nous avons connues le 13 janvier dernier, l’état d’urgence est décrété afin de permettre aux services de défense, de sécurité, la police, la gendarmerie de procéder à des arrestations ou des interpellations pour raisons d’enquête dans l’urgence sans qu’on demande d’avoir l’autorisation du procureur de la République. Ce problème d’autorisation retardait un certain nombre de choses dans le cadre des enquêtes en cours. Sinon, tout le reste de la procédure se déroule normalement. S’il y a lieu de libérer la personne au bout de quelques heures, cela va se faire. Si les enquêtes montrent qu’il y a des choses qui nécessitent prolongation, ils vont suivre la procédure normale. »

La présidence assure que les ministres de la Défense et de la sécurité donneront sous peu de nouvelles précisions sur ce qu’implique cet état d’urgence.

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