En Côte d’Ivoire, les élections législatives doivent se tenir le 6 mars prochain. Le dépôt des candidatures s’achève le 20 janvier. Et contrairement à la présidentielle, cette fois, la plupart des partis d’opposition ont affiché leur volonté de participer au scrutin. À commencer par le PDCI d’Henri Konan Bédié et le FPI que ce soit la branche dite « Gbagbo ou rien », ou celle menée par Pascal Affi N’Guessan. En revanche, ce ne sera pas le cas du GPS de Guillaume Soro.
Pour les élections législatives, qui sont des élections à la fois politiques et locales, la position du GPS est d’abord de faire front avec tous les partis de l’opposition. Nous avons été les premiers à appeler à l’unité d’action. Des échanges existent de façon régulière entre tous les leaders de l’opposition et donc GPS ne boycotte pas les élections législatives. Cependant, le gouvernement ivoirien a décidé de faire tout ce qu’il peut, en tout cas, pour détruire totalement le GPS. Son président en exil, la majeure partie de ses cadres et députés sont, soit en exil, soit en prison, soit, ils n’ont pas le droit de se prononcer sur l’évolution politique du pays… Dans ces conditions et pour rester fidèle à sa position, le GPS, en tant qu’entité, tout en maintenant son soutien aux actions de l’opposition, envisage dans tous les cas de ne pas présenter sous son étiquette des candidats aux élections législatives. Mais aucun mot d’ordre ne sera donné aux militants du GPS ou à quiconque de boycotter les élections législatives. Nous n’en sommes pas là.
Habib Sanogo, porte parole du GPS
Par ailleurs, six petits partis politiques de l’opposition, parmi lesquels l’USD d’Henri Niava, le Parti ivoirien des travailleurs ou le RPCI de Bamba Moriféré notamment, interpellent les autres formations d’opposition qui se mettent en en ordre de marche pour les législatives du 6 mars prochain. Ces petits partis, qui n’ont pas d’élus dans l’assemblée sortante, boycottent ce scrutin.