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RDC: tensions à l’ouverture de la session extraordinaire de l’Assemblée

Une session extraordinaire s’est ouverte ce mardi 5 janvier à l’Assemblée nationale. Les pro-Félix Tshisekedi veulent à tout prix tourner la page de la coalition qu’ils formaient depuis deux ans avec le Front commun pour le Congo de Joseph Kabila. L’objectif est de doter l’Assemblée nationale d’un nouveau bureau et éventuellement obtenir la destitution du Premier ministre, un proche de l’ancien président.

Avec notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi

L’Assemblée nationale de la RDC vit un moment particulier. Christophe Mboso Nkodia Mpwanga, le président du bureau provisoire de la chambre basse, l’a même rappelé dans son discours inaugural. C’est une situation jamais vécue dans l’histoire du parlement congolais: quasiment tout le directoire a été destitué. Il va falloir donc les remplacer. C’est l’une des principales matières inscrites à l’ordre du jour de cette session qui s’étendra jusqu’au 3 février.

Félix Tshisekedi souhaite avoir une majorité confortable à l’Assemblée nationale pour lui permettre, avait-il dit, de réaliser les réformes promises avant son accession au pouvoir et au début de son quinquennat. Les pro-Félix Tshisekedi veulent également obtenir le départ du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Mais le FCC de Joseph Kabila ne leur rendra pas la tâche facile. Les membres la famille politique de l’ancien président étaient particulièrement nerveux ce mardi à l’Assemblée nationale. Ils ont vigoureusement protesté à la lecture des points inscrits à l’ordre du jour de cette session extraordinaire.

Pour certains d’entre eux, le bureau provisoire ne peut même envisager la destitution du Premier ministre et cette compétence serait, d’après eux, réservée au bureau définitif qui doit être élu. Il reste à présent au bureau provisoire de publier le calendrier d’activité pour cette session si particulière.

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