Au moins 11 personnes ont été tuées et plusieurs autres blessées, durant le week-end du 26 et 27 décembre, dans des heurts intercommunautaires dans la ville Macenta, dans le sud du pays. Les Tomas et les Tomas Mania, deux communautés majoritaires qui cohabitent depuis des siècles, se disputent la paternité et l’héritage historique de la ville.
Avec notre correspondant à Conakry, Mouctar Bah
48 heures après les violences, le centre de Macenta est quasi désert. La grande majorité de la population a fui et s'est réfugiée, certains dans un camp militaire, d'autres dans la brousse, ou encore dans les villages environnants. Et ceux qui n'ont pas pu quitter la vi...