En République démocratique du Congo, la ville de Lubumbashi appelé ville cuprifère en RDC est aussi réputée pour ses œuvres d’art, d’ornement et des bijoux en malachite. Cette pierre de couleur verte est un dérivé de cuivre. La ville compte une dizaine d’ateliers artisanaux qui offrent de l’emploi à une centaine de personnes. Mais seulement voilà, depuis la libéralisation du secteur minier en 2002 en RDC, la malachite se fait de plus en plus rare sur le marché local.
Les industrielles qui exploitent le cuivre, emportent aussi la malachite. Aujourd’hui, ces artisans de la malachite ne sont approvisionnés que par petite quantité que par des creuseurs artisanaux. Ils craignent pour leur avenir.
Nous sommes à l’atelier central de traitement artisanal de la malachite dans la commue Ruashi de Lubumbashi. Sur la dizaine d’artisans, seuls cinq taillent la malachite. Les autres se tournent les pouces par manque de matière première.
« Nous les artisans, nous sommes morts. Nous n’avons plus de matière première, la malachite est devenue rare. C’est un sérieux problème, c’est pourquoi vous nou...