Au Mali, le gouvernement de transition cherche à rassurer. L’état d’urgence est en vigueur dans le pays depuis samedi matin, avec des mesures sanitaires pour contrer la propagation du Covid-19, mais également des dispositions sécuritaires, en raison de la lutte contre la menace terroriste. De nombreuses voix se sont élevées contre des dispositions jugées liberticides. Les autorités ont publié ce dimanche un communiqué, en forme de mise au point, pour répondre à ces inquiétudes.
« L’instruction relative à l’état d’urgence ne vise nullement à remettre en cause quelque liberté que ce soit, elle n’a pas vocation à prescrire de nouvelles mesures et ne fait que rappeler les dispositions des lois et des règlements. » Le ministère de l’Administration territoriale tente de calmer les inquiétudes au sujet des instructions données vendredi aux gouverneurs, préfets et sous-préfets maliens, leur rappelant la batterie d’outils légaux et règlementaires à leur disposition dans le cadre de l’état d’urgence. Contrôle des médias et des réseaux sociaux, possibilité de limiter les déplacements ou même d’enfermer sans décision de...