Cela fait 10 jours qu’un accord a été signé avec les Nations unies pour que des travailleurs humanitaires puissent accéder au Tigré, qui fait face à de nombreuses pénuries, mais toujours rien ne s’est matérialisé. Dimanche, une équipe de l’ONU a été arrêtée après avoir été la cible de tirs. Un geste grave, pleinement assumé par le gouvernement à Addis-Abeba, qui refuse de donner un accès total à la région.
Avec notre correspondant à Addis-Abeba, Noé Hoché-Bodin
Après l’incident de ce week-end, le ministre adjoint des Affaires étrangères, Redwan Hussein, répète que dans le Tigré, c’est le gouvernement qui décide et l’ONU qui exécute. « Lorsque nous avon...