Depuis longtemps la privatisation gagne du terrain partout dans le monde.
Les écoles et lycées privés contribuent au développement de l’éducation, mais grâce à l’argent des familles et parfois sans contrôle de l’État comme en Haïti. Certains pays favorisent même le secteur privé, en proposant des chèques d’éducation, laissant le libre choix aux familles entre privé et public, comme au Chili ou en finançant pour chaque élève du privée 85% de la somme allouée au public, comme en Suède. Par ailleurs, avec la pandémie, certains établissements privés ont fermé leurs portes sans jouer leur mission de service public. Faut-il s’inquiéter de ces évolutions ?
Xavier Pons, maître de conférences en sciences de l’éducation à l’Université Paris-Est Créteil (UPEC) et co-coordinateur du numéro 82 de la Revue internationale d’éducation de Sèvres (France Éducation international, intitulé Les Privatisations de l’éducation de France Éducation international
Paola Martinez Infante, journaliste indépendante chilienne
Zamblé Théodore Goin Bi, enseignant chercheur à l’Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo (Côte d’Ivoire)
Avec la participation de Didier Acouetey, président du cabinet de conseil AfricSearch
En fin d’émission, la chronique d’Ibrahima Giroux, Parents, enfants, d’ici et d’ailleurs : Comment enseigner la patience aux enfants