L’Association des producteurs de pétrole africains (APPO) a désormais son siège permanent à Brazzaville, où elle vient d’appeler ses pays membres à l’élaboration d’une stratégie commune de financement dans la technologie et l’infrastructure d’énergie. Ceci après avoir constaté une baisse des investissements étrangers.
Avec notre correspondant à Brazzaville, Loïcia Martial
Selon le secrétariat général de l’Association des producteurs de pétrole africains, de plus en plus de découvertes de pétrole et de gaz sont faites en Afrique. Cependant, les pays n’ont pas individuellement ce qu’il faut pour exploiter ces ressources. Le Dr Omar Farouk Ibrahim, secrétaire général de l’APPO, appelle donc à une action commune.
« Le temps est venu pour nous d’élaborer une stratégie afin de tirer le meilleur profit possible de nos ressources. Mais nous ne pouvons pas le faire en tant que pays individuels. En tant que pays individuels, nous n’avons pas les moyens financiers nécessaires. Nous n’avons pas la technologie. L’infrastructure est presque inexistante. Mais si nous mettons nos ressources en commun, nous pouvons surmonter les difficultés. Même les pays encore plus développés ont jugé nécessaire de collaborer pour atteindre des objectifs économiques », a déclaré le Dr Farouk Ibrahim.
L’APPO compte dix-huit États membres. Son conseil d’administration vient d’approuver la création de la société africaine d’investissement en énergie qui a pour mission de financer le développement des infrastructures du secteur des hydrocarbures sur le continent qui représente 13% de réserves mondiales.