Les autorités soudanaises ont approuvé, en début de semaine, le document constitutionnel dans sa nouvelle version amendée. Selon le Journal officiel, ce document prolongera d’environ quatorze mois la période de transition. Le texte a été signé en août 2019 entre les Forces pour la liberté et le changement et le Conseil militaire. Il est censé gérer la période de transition qui conduira le pays vers des élections générales. D’autres remaniements très importants ont été apportés à ce document.
Les principaux articles du document constitutionnel amendé comprennent la prolongation de la période de transition. La période de 39 mois ne débutait qu’à partir de la signature de l’accord de paix global. Cet accord a été signé le 3 octobre dernier à Juba. Son texte a été intégré dans le document constitutionnel.
Conseil souverain
L’amendement prévoit également la formation d’un conseil souverain de quatorze membres au lieu de onze actuellement, cinq militaires, cinq civils et un membre de consensus. Les trois nouveaux membres doivent représenter les parties ayant signé l’accord de paix de Juba.
Autre disposition de l’amendement et peut-être la plus importante : Dans l’ancien texte, les membres du conseil souverain et du gouvernement n’étaient pas éligibles pour se présenter aux élections.
Signataires éligibles
L’exception du nouveau texte est que seuls les membres du pouvoir signataires de l’accord de paix de Juba, sont désormais éligibles. Ils doivent impérativement à ce moment-là quitter leurs fonctions dans les six mois précédant l’élection. Or, seul à avoir signé l’accord représentant le pouvoir soudanais c’est le général Mohamed Hamdan Dagalo, alias Hmidti.