Arrêté mi-mai après 26 ans de cavale, l’homme d’affaires rwandais doit répondre de sept chefs d’accusation de génocide et crimes contre l’humanité. Fin septembre, la Cour de cassation avait validé le mandat d’arrêt émis contre lui et ordonné son transfèrement vers le Mécanisme, un organe de l’ONU chargé des derniers dossiers du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), qui a fermé ses portes en 2014. Le Mécanisme dispose de deux antennes, l’une en Tanzanie et l’autre aux Pays-Bas. Dès son arrivée dans la prison de Scheveningen, il a été placé en quarantaine.
Avec notre correspondante à La Haye, Stéphanie Maupas
Félicien Kabuga ...