Profitant du siège mené par Khalifa Haftar sur la capitale, une tribu basée au sud de Tripoli a fermé un important réservoir d’eau pour obtenir la libération de combattants emprisonnés par les milices tripolitaines. L’eau courante à destination de la ville et des environs est coupée depuis une semaine. Avec deux millions d’habitants touchés, l’ONU craint une crise humanitaire.
Ceci équivaut à un crime de guerre : on ne peut pas se nettoyer, on ne peut pas nettoyer les aliments, ce qui veut dire que les risques d'épidémie en règle générale sont beaucoup plus grands, y compris le choléra. Et c'est d'autant plus grave en période de coronavirus.
AbdelRahman Ghandour, représentant de l'Unicef en Libye
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