Trois morts et cinq arrestations, c’est le bilan provisoire des manifestations organisées par les acteurs de la société civile à Niamey pour dénoncer le scandale de détournement de fonds dans l’achat de matériel militaire. Magré l’interdiction des autorités, des jeunes sont sortis dans les rues dimanche 15 mars mais ont vite été dispersés. Cinq responsables de la société civile ont été interpellés. Une enquête a été ouverte.
De notre correspondant à Niamey
S'ils veulent empêcher la manifestation, nous voulons aussi empêcher la mobilité dans la ville en barricadant les routes, parce qu'ils ont barricadé l'espace où les citoyens sont censés se rencontrer pour manifester leur mécontentement, face à l'injustice qui sévit
Depuis vendredi, les rassemblements de plus de 1000 personnes sont interdits par les autorités, en vue de lutter contre la pandémie du coronavirus. Mais les organisateurs sont convaincus que cette mesure vise à restreindre les libertés d’expression de la société civile.
Les gens sont en train de dénoncer la façon dont notre pays est géré, la façon dont on est en train de piller notre pays. Ils veulent profiter du coronavirus pour empêcher les citoyens d’exprimer leur ras-le-bol.
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