L’un des points importants de la réunion de « relance » du Comité de suivi de l’accord de paix d’Alger qui s’est tenue ce week-end à Bamako est le début du redéploiement de l’armée malienne reconstituée dans le nord du Mali, mais particulièrement à Kidal, localité du nord-est du Mali toujours sous contrôle des ex-rebelles. Cette armée malienne reconstituée est composée d’éléments des Forces armées maliennes (FAMA) et des ex-combattants. Le retour à Kidal devait être achevé le 24 janvier, mais des réglages de dernières minutes sont nécessaires.
Composé de quelques centaines d’hommes, le contingent attendu à Kidal d’après les informations de RFI est déjà à Gao, principale ville du nord du Mali. En principe, selon le calendrier établi, c’est ce lundi qu’il devait quitter Gao, par route pour Kidal, soit un peu plus de 300 kilomètres, avec le soutien logistique de la mission de l’ONU au Mali.
Mais finalement, le contingent de l’armée malienne reconstitué attendra encore quelques jours à Gao, le temps de trouver des réponses claires à des préoccupations exprimées par les autorités maliennes. Dans quel environnement la composante Forces armées maliennes (FAMA) du contingent va évoluer sur place à Kidal par exemple. Autre question : quel sera exactement le rôle des forces internationales pour aider à sécuriser la ville en présence de l’armée malienne ?
C’est pour répondre à toutes ces questions et à d’autres que la Commission technique de sécurité (CTS) se réunit ce mardi. Représentants de l’armée malienne, des groupes armés, de la mission de l’ONU au Mali et autres partenaires étrangers, tous membres de la CTS participeront à la rencontre. Si tout marche comme prévu, c’est finalement fin janvier que l’armée malienne sera à Kidal, une première depuis 2014.